Jean Aicard et Vincent Courdouan
Vincent Courdouan, fils d’un maréchal-ferrant et vétérinaire est né à Toulon en 1810 et y décède en 1893. Artiste peintre, élève de Letuaire, Vincent Courdouan est considéré comme le chef de file de l’école provençale toulonnaise. Peintre de marine, paysagiste, il est également un peintre orientaliste et un brillant dessinateur.
Ami de Jean Aicard, Vincent remettra la légion d’honneur à l’écrivain en août 1882. Courdouan est âgé de 72 ans, Jean Aicard n’a que 44 ans. Il écrit ce poème paru dans le Petit Var du 26 août 1882 :
« Lorsque vous me tendez de votre main d’artiste,
Ce laurier par lequel je vis, pour qui j’existe,
Je sens que ce n’est pas la gloire seulement
Qui m’offre le brin d’or, le laurier rayonnant,
O maître Courdouan qu’on admire et qu’on aime,
Je dis qu’il m’est donné par mon pays lui-même. »
Francesca, auteur de l’article sur la bravade de Saint Tropez, nous a fait parvenir l’étude suivante :